C’est Libération qui file l’information. Fin janvier 2016, la Division des investigations criminelles (Dic) a intercepté à Sacré-Cœur Assane Kamara, fils d’un ancien diplomate et étudiant en économie à l’Université de Sherbrooke (Quebec). Quelques jours auparavant, Assane Kamara était refoulé de la Tunisie d’où il comptait rallier les bastions de l’Etat islamique en Syrie.
Peu avant son arrestation, renseigne le journal, A. Lô, mère d’Assane Kamara s’était présentée dans les locaux de la Dic pour signaler la « transformation » de son fils depuis son séjour en Tunisie. D’ailleurs, elle ajoutera qu’à son retour au Canada, son fils fréquentait des Afghans et des Pakistanais dans une sorte de mosquée baptisée « Sahaba » où Assane Kamara, devenu imam, prêchait le jihad, pour ne pas dire la lutte armée contre les « mécréants ». Elle précisera, d’après nos confrères, que son fils aurait été recruté par le nommé Atoumane Sow pour le compte d’un certain Shamin Abdoul qui aurait même financé le voyage de son fils.
Cette déposition en main, les éléments de la Dic signalent aussitôt Assane Kâ à l’aéroport qui le mettent sur la fameuse liste de surveillance du système Sécuriport. Une démarche qui se révèle payante puisque Assane Kamara est revenu à Dakar dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016. Il est accueilli à Dakar par un de ses amis, P. Y. Ndiaye. Les enquêteurs le filent pendant un moment jusqu’à ce qu’il entre et ressorte de chez lui, à Sacré-Cœur II, avant de l’intercepter et de le conduire à leur siège.
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