La situation peu envieuse dans laquelle patauge La Poste est aujourd’hui, une des préoccupations de la Caisse de dépôt et de consignation (Cdc). Cette structure a été conviée à l’atelier de renforcement de capacité initié depuis samedi, pour les députés, par la Commission communication et culture de l’Assemblée nationale en partenariat avec La Poste et avec la facilitation de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (Osidea). L’occasion fut mise à profit par Cheikh Déthialaw Seck, Secrétaire général de la Cdc pour expliquer son ambition pour la Poste.
‘’Je suis là parce que le directeur général, Cheikh Ba qui était là, hier, à l’ouverture, est empêché. Et donc, je suis venu représenter, avec des collègues, la Cdc. Pour revenir un peu sur le sujet, la Cdc est un établissement public à statut spécial qui appuie les politiques de l’État et surtout au niveau des projets stratégiques et des projets structurants. Cette caisse est donc là pour accompagner toutes les politiques de l’État et de ses démembrements. Vous comprendrez très bien donc que la Cdc soit là pour participer à ce séminaire et voir aussi les voies et moyens d’accompagner La Poste pour l’aider à atteindre ses objectifs. Voilà donc ce qui justifie la présence de la Cdc à cet atelier’’.
Cette rencontre, faudrait-il le rappeler, est un atelier de renforcement de capacité de parlementaires sur les enjeux de la gouvernance monétique. Et il porte sur la modernisation et l’adaptation de La Poste à l’ère du numérique. La Cdc est venue en partenaire sur invitation du président de la commission communication et Culture de l’Assemblée nationale, a confié le secrétaire général de ladite boîte. Lequel évoque quelques problèmes de résistances les empêchant de réaliser convenablement leur rôle, mais aussi de l’existence de »conflits de texte’’ qui constituent des boulets aux pieds de la Cdc, dans l’exercice de sa mission.