SourceA a levé le voile sur la volonté affichée du ministre de l’hydraulique de facturer l’eau à Touba. Selon les sources du journal, rien que pour l’électricité qui permet d’assurer la distribution de l’eau à Touba, l’Etat débourse plus d’un milliard 200 millions de francs Cfa.
Pour les factures d’eau, l’Etat décaisse mensuellement 100 millions Fcfa ou plus. Pour le Magal de 2017, la facture d’eau est évaluée à 500 millions. Et ce n’est pas tout. L’Etat investit 800 millions pour l’approvisionnement en eau lors du Magal de Touba. Voilà toutes ces raisons qui sous-tendent la « rébellion » de Mansour Faye. Ce dernier soutenait récemment que l’eau doit être payante à Touba.
Le canard précise dans ses colonnes qu’il peut arriver à l’Etat de casquer entre 1 milliard et 1 milliard 200 millions de francs cfa, par an, pour étancher la soif de la cité religieuse.
SourceA a aussi appris que l’Etat du Sénégal qui est censé payer la note à la Senelec, privilégie un système de compensation. C’est à dire, en lieu et place de l’argent en espèces, il prend en charge certaines dépenses inhérentes au fonctionnement de la Senelec. Et, ci ce n’est pas le cas, l’Etat s’endette auprès de la Senelec.
Mais, le plus souvent, selon nos confrères, il ne paye rien. La senelec est obligé dans ce cas de figure, à supporter le coût et à devoir courir après l’Etat pour rentrer dans ses fonds.
Le coût de l’approvisionnement de la capitale du Mouridisme en eau, le jour du magal est estimé quant à lui à 800 millions (budget prévisionnel pour le magal 2018), selon une source au coeur de l’office des forages qui s’est confié au canard de Castors/Bourguiba.