L’homme d’affaires Dominique Strauss-Kahn (DSK) veut devenir conseiller du président de la République sur le Plan Sénégal Émergent (PSE). Mais son souhait risque de ne pas se réaliser si l’on tient compte du nombre de conseillers et techniciens qui s’affairent sur ce projet.
Pourtant l’ancien secrétaire général du Fmi a été reçu en début février au palais par le Président Macky Sall. Les deux hommes se sont entretenus en présence du ministre de l’Economie, Amadou Ba.
Toujours d’après la même source, DSK a sollicité un contrat en lien avec le Plan Sénégal Emergent (PSE), engagé par Macky Sall depuis 2014.
Bien qu’il soit en contrat, non-exclusif, avec la banque d’affaires Arjil dirigée par Wladimir Mollof, nos confrères révèlent que DSK a démarché ce pays de sa propre initiative. Le Sénégal ne fait pas partie des terrains de chasse d’Arjil, qui vise les pays où Lazard et Rothschild n’ont pas de mandat.
Poursuivant, nos confrères de dire qu’en cas d’accord de la présidence sénégalaise, DSK devrait toutefois faire profiter de ce gros contrat à son ami, Wladimir Mollof. Les deux hommes ont déjà, par le passé, prospecté ensemble les marchés africains. En mai 2016, à l’invitation de Denis Sassou Nguesso, ils ont séjourné tous les deux à Brazzaville, DSK ayant été sollicité pour conseiller le chef de l’Etat congolais sur la réforme de la dette privée.
Le même mois, leur candidature a été retenue par le président tunisien Béji Caïd Essebsi pour la mise en œuvre de son plan quinquennal de développement économique