Encore un cas qui ne mérite même pas que le juge perde son temps. S. Guèye, âgée de moins de 17 ans, a trainé à la barre le patriarche Alassane Niang. Elle l’accuse d’avoir abusé d’elle à plusieurs reprises dans une… Mosquée et que de ces viols répétitifs, elle est tombée enceinte. Ce que le prévenu Alassane Niang a totalement nié. Interrogée à la barre, la jeune fille s’est mise à rire. Un comportement qui a soulevé l’ire du procureur et la bouderie de son avocat. Son père a alors surgi de nulle part pour demander un autre avocat. Conséquence : le procès a été renvoyé au 30 mars prochain.
Encore un cas qui ne mérite même pas que le juge perde son temps. S. Guèye, âgée de moins de 17 ans, a trainé à la barre le patriarche Alassane Niang. Elle l’accuse d’avoir abusé d’elle à plusieurs reprises dans une… Mosquée et que de ces viols répétitifs, elle est tombée enceinte. Ce que le prévenu Alassane Niang a totalement nié. Interrogée à la barre, la jeune fille s’est mise à rire. Un comportement qui a soulevé l’ire du procureur et la bouderie de son avocat. Son père a alors surgi de nulle part pour demander un autre avocat. Conséquence : le procès a été renvoyé au 30 mars prochain.
Une femme dénommée S. Guèye, habitant à Rufisque a accusé Alassane Niang un boutiquier de 64 ans de l’avoir violée à plusieurs reprises. Selon la jeune fille, dès qu’elle sort de chez elle pour vaquer à ses occupations, Niang l’interceptait, la conduisait à la Mosquée et entretenait des relations sexuelles avec elle.
S. Guèye explique même qu’ils ont eu des conjonctions sexuelles à plusieurs reprises. Et que la dernière fois, elle se rendait au bord de la mer, aux environs de 18 heures, pour déverser un pot de chambre. Dès que Alassane Niang l’a vu, il l’intercepta lui ordonna de la suivre et abusa d’elle.
De ces relations sexuelles répétées, Sira Guèye dit avoir pris une grossesse. Elle en est à 4 mois actuellement.
Informés, les parents de S. Guèye saisissent les éléments de la gendarmerie de Rufisque. Alassane Niang est alors inculpé pour les délits de détournement d’une mineure de moins de 17 ans et profanation d’un lieu de culte.
Prévu hier, le procès n’a pas pu aller à son terme. Il a été renvoyé jusqu’à vendredi prochain 30 mars pour contacter un autre conseil, car Me El Mamadou Ndiaye, l’avocat de la plaignante, a boudé à cause du comportement de sa cliente.
Dès l’entame du procès, Me Ciré Clédor Ly a soulevé une exception parce que, dit-il, on n’a pas notifié à son client Alassane Niang ses droits lors de son interpellation. Ce qui, assure-t-il, conduit à la nullité du procès-verbal d’enquête préliminaire et du mandat de dépôt. Mais cette exception soulevée par Me Ciré Clédor Ly a été rejetée par le tribunal. Et puis, Niang a été entendu à plusieurs reprises, alors qu’il était en liberté provisoire et aucune mesure de garde-à-vue n’a été prise à son encontre. Les débats d’audience ont alors pu se poursuivre.
Alassane Niang le le prévenu nie: «Ma femme me suffit et je n’ai pas besoin de chercher ailleurs»
Boutiquier de son état, marié et père de plusieurs enfants, Alassane Niang âgé de 64 ans conteste vigoureusement les accusations. «Je suis un homme d’un âge respectable, ce qui ne me permet pas de dire des contrevérités. Son père est mon ami et je le jure sur le Saint Coran que je ne n’ai pas abusé d’elle. Ma femme me suffit et je n’ai pas besoin de chercher ailleurs. Macha Allah, j’ai mon petit commerce qui marche ; et comment un retraité peut-il offrir 5000 F par ces temps difficiles», dit-il.
Fatou Faye, la mère de S. Guèye, essaie de sauver les meubles. «Ma fille est restée des mois sans voir ses menstrues. Je l’ai conduite chez le médecin et c’est là-bas qu’on m’a confirmé sa grossesse. Elle m’a avoué que c’est Niang qui est l’auteur de la grossesse», narre-t-elle.
La supposée victime donne des explications faciles et se met à rire à la barre
Interrogée à son tour, S. Guèye confie à la barre : «Niang m’a interceptée en chemin, alors que j’allais faire une commission. Et c’est récurrent, car à chaque fois, c’est la même chose. Il a effectué des attouchements sur mon corps. La première fois, j’allais chercher mes amis. La seconde fois, je me rendais en mer pour déverser un pot de chambre, alors qu’il était à la mosquée. Quand je l’ai rencontré, il m’a ordonné de le suivre, ce que j’ai fait. Il a par la suite enlevé mon pantalon avant d’abuser de moi. Il l’a fait à deux reprises», a-t-elle déclaré. Persistant dans ses accusations, S. Guèye enfonce de plus belle le prévenu Niang. «Il m’a remis 5000 francs que j’ai refusé de prendre. J’avais peur de l’avouer à ma mère. Et si je vous dis que c’est Niang, c’est lui, car j’en suis sûr et je n’ai pas de copain», conclut-elle en riant à la barre.
Le procureur la rabroue et doute, l’avocat boude, le père surgit de nulle part et…
Ce qui a poussé le procureur à la rabrouer et à douter de la véracité de ses propos. Ce n’était pas suffisant, car, ce comportement à fait bouder son avocat Me El Mamadou Ndiaye. Furieux, son père a surgi de nulle part dans la salle, réclamant un autre avocat pour plaider pour le compte de sa fille, sous la clameur de l’assistance. Ce scandale aboutit au renvoi du procès jusqu’au 30 mars 2017.
Jotay