Alors que tout le peuple s’interroge sur le comment on en est arrivé à presque une cinquantaine de listes aux législatives, voilà que Tounkara, faisant son entrée politique par ce biais, choisit de s’en prendre à un opposant, par un texte très captieux.
Nous savons tous une chose: indexer les lenteurs et lourdeurs de l’administration sénégalaise est un truisme. C’est le lieu commun. Vous seriez le seul M. Tounkara à chercher à le nier pour des raisons très douteuses.
Dénier à quelqu’un, fût-il un ancien Premier Ministre, le droit d’exprimer son opinion critique, est indigne d’un bon citoyen, à fortiori d’un prétendu professeur.
Par conséquent, nous trouvons que les motivations de cette publication ne sont pas à trouver dans le texte publié, mais plutôt du coté des allégeances et accointances du locuteur. Bas les masques!
Les arguments proposés dans ce texte sont absurdes quelque fois et très fallacieux:
<<Les récriminations de lenteurs et de lourdeurs témoignent du mal véritable de nos élites. Se plaindre mais ne jamais agir. Ce monsieur a passé 17 mois à la primature, qu’avait-il fait pour y remédier ? >>.
– D’abord se plaindre publiquement c’est déjà agir, c’est d’ailleurs ce que lui-même fait en s’attaquant à Abdoul Mbaye. Il pose un acte. Pendant les 17 mois qu’Abdoul Mbaye a passé à la primature, l’avait-il lui-même interpellé sur le travail qu’il faisait ou qu’il ne faisait pas? Il n’en a pas eu besoin, donc on peut supposer qu’il en était satisfait.
Parce que en 17 mois, on ne peut achever un projet de transformation socio-économique planifié sur des années, Tounkara cherche à nous bluffer en ignorant que les choses se font par ordre de priorité, et que Abdoul a satisfait à sa mission aux yeux du peuple. C’est ça la réalité indéniable et c’est ce qui compte.
En tout état de cause, ce texte ne semble être qu’une bannière pour dissimuler ce qu’il ne peut afficher ouvertement, son appartenance à un camp.
Car l’opposition partage un code de conduite: nous savons tous que notre cible naturelle est le pouvoir en place. Nous restons vigilant monsieur Tounkara et t’avons à l’œil.
La JACT (Jeunesse de l’ACT)