«Le bâtiment est en état de délabrement avancé. Nous allons faire le rapport qui sera remis à l’autorité.»C’était en 2014. Ndèye Guennar Mbodj, adjointe au préfet, qui tire ainsi la sonnette d’alarme, venait de visiter le stade Demba Diop, en compagnie d’agents de la Protection civile et du directeur de l’infrastructure, Ousmane Ndiaye.
Ce dernier promit : «Les autorités ont commencé les travaux du stade Léopold Senghor et dès la fin de ces travaux, ceux de ce stade (Demba Diop) devraient être engagés pour la sécurité de tout le monde.»
Il y aura pas de grands travaux à Demba Diop. Il n’a eu que du rafistolage. Rien au niveau des tribunes, surtout la tribune découverte, qui suscitait les inquiétudes du directeur du stade.
Certes, il serait hasardeux d’imputer le drame de Demba Diop uniquement à la vétusté de l’infrastructure. Mais il serait difficile de ne pas établir le lien.