« Nous habitant(es) et ressortissant(es) de Guédiawaye, dénonçons avec la dernière énergie ces amalgames et ces préjugés qui associent notre ville à un repaire de hors-la-loi », peste-t-on.
Les signataires pensent que les « amalgames » ternissent l’image de la ville et portent atteinte à la considération dont sa population devrait bénéficier. Ils se défendent toutefois d’avoir une lecture réductrice des choses encore moins de s’ériger en directeurs de conscience.
« Nous ne sommes pas des censeurs de la liberté de parole ; nous n’épiloguons pas sur l’utilisation de la satire encore moins de l’ironie ; nous ne sommes pas non plus une armée engagée contre le premier degré. Le sens de la répartie, bien sénégalais, ne fait pas exception chez nous », souligne-t-on.
Ces habitants reconnaissent qu’il y a certes des jeunes qui trainent en bandes, il y a également le chômage et même la criminalité « conforme aux standards nationaux », mais ils voudraient surtout qu’on mette en avant, à défaut, de parler au moins d’aspects positifs comme le lycée Limamou Laye qui est un creuset d’excellence.
À noter qu’il y avait d’abord l’histoire du dragon, avec le désormais célèbre Ndiaye dragon, avant que l’affaire des faux billets impliquant le député Seydina Fall dit Bougazelli ne soit révélée. Ce qui a fait dire à certains adeptes de l’ironie que le bruit intrigant aux Hlms Las Palmas n’était pas en fait un dragon, mais la machine à faux billets de « Bouga Xaalis ».
Seneweb