Dr Bouboutou kaboré linda, pharmacienne de Côte d’Ivoire présidente du comité d’organisation de pharmafrica-expo qui aura lieu du 12 au 14 octobre à Abidjan s’est prononcée sur l’importance de ces genres de salon, en marge de l’exposition de Dakar, le Sisdak.
Très souvent, les salon se font en Europe et les spécificités Africaines ne sont pas pris en compte. Selon Dr Bouboutou kaboré, la tenue de ces salons en Afrique est plus opportune.
« L’exposition de Dakar, le Sisdak, c’est une très bonne idée qui rejoint un peu le pharmafrica-expo parce qu’il y a des pays qui viennent de l’étranger, il y a l’Inde, l’Algérie, la Tunisie, l’Ethiopie, la Côte d’ivoire tous ces échanges permettront de mettre notre savoir faire africain et international ensemble pour avancer encore plus pour rejoindre ce que l’Uemoa veut créer l’autorité du médicament africain pour uniformiser nos règles et législations« , déclare-t-elle.
Elle en a profité pour revenir sur l’importance d’encadrer la médecine traditionnelle: « Notre médecine traditionnelle traite nos spécificités. Il faut savoir que 80% des Africains se soignent d’abord en médecine traditionnelle avant d’aller dans l’autre médecine. Nos tradipraticiens ont besoin d’être encadré pour pouvoir mettre leur savoir faire en avant ».
