Dossier West African Energy : Samuel Sarr sur le point de retrouver la liberté grâce à un nouveau rapport

En attendant la décision du juge du 2e Cabinet, Samuel Sarr vient de gagner une manche décisive dans la bataille judiciaire qui l’oppose à d’autres actionnaires de la Société West African Energy. Placé sous mandat de dépôt depuis le 28 novembre 2024 et transféré au Pavillon spécial de l’Administration pénitentiaire pour abus de biens sociaux, l’ancien ministre Samuel Sarr pourrait bénéficier d’une mainlevée du juge du 20e Cabinet grâce aux conclusions de l’expert-comptable Alioune Touré, qui le blanchit dans la gestion des fonds de West African Energy (WAE). « Il n’y a eu ni perte d’actifs ni manque à gagner », a écrit l’expert dans son pré-rapport, transmis aux parties pour observations, selon L’Observateur.

 

Ainsi, si le magistrat instructeur du 2e Cabinet, en charge du dossier de West African Energy (WAE), suit les conclusions et constats de l’expert-comptable Alioune Touré, Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, pourrait bientôt retrouver la liberté, comme rapporté par L’Observateur. Les missions de l’expert incluent l’analyse des flux financiers internes, l’examen des comptes sociaux de la société Afrinvest, la vérification des rapports d’audit, le croisement des observations des cabinets Mazars et Racine avec les documents comptables disponibles, ainsi que le contrôle de la conformité des procédures. L’objectif est d’évaluer si les pratiques comptables et financières respectent les dispositions du droit des sociétés commerciales et d’établir la responsabilité financière de Samuel Sarr dans la gestion des fonds, notamment en ce qui concerne les conventions et flux financiers.

Dans ses conclusions, l’expert note des pratiques et procédures parfois non conformes aux règles formelles en vigueur, notamment au niveau de la réglementation de West African Energy SA. Ces irrégularités, selon lui, « auraient pu être imputées à Samuel Sarr si sa fonction avait été appréciée strictement comme celle de Directeur général, selon les dispositions de l’Acte uniforme révisé relatives au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique ». Cependant, Alioune Touré précise également que, en replaçant « ces procédures administratives et pratiques comptables sous le regard de la règle comptable de la prééminence de la réalité sur l’apparence, et en tenant compte du fait que Samuel Sarr agissait plutôt en tant que mandataire dans le cadre d’un mandat de délégation de maîtrise d’ouvrage pour le développement et la construction de la centrale électrique du Cap des Biches de WAE, la portée de la non-conformité des procédures administratives et des pratiques comptables relevées est marginale et ne doit faire l’objet d’aucune charge significative ». En définitive, selon L’Observateur, il n’y a eu ni perte d’actifs ni manque à gagner.

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