La déclaration que Macky Sall a faite chez nos confrères n’a pas été faite ex-nihilo. Il nous revient de source sûre que, au moment où il brandissant des menaces contre Karim Wade, lui rappelant que s’il foule le sol national sans avoir payé l’amende qui pèse sur sa tête, il ira en prison, le président de la République était déjà au courant de la décision rendue par le Comité des droits de l’homme de l’Onu qui a été rendue le 8 novembre. C’est d’abord Jeune Afrique qui s’est chargée de l’affaire, puis France 24. Une chronologie des faits qui intrigue d’autant que le Comité, dans sa décision, demande au Sénégal d’assurer une large diffusion de celle-ci et dans toutes les langues officielles du pays.