« Pendant la seconde guerre mondiale, on n’a pas utilisé d’armes chimiques. Une personne aussi abjecte que Hitler n’est même pas tombée aussi bas que d’utiliser des armes chimiques », a déclaré M. Spicer, à la stupéfaction générale, lors d’un point presse quotidien.
Relancé sur le sujet, le porte-parole de Donald Trump a tenté de dissiper le malaise créé par son discours en précisant qu’il avait voulu parler « de la façon dont Assad a utilisé [les armes chimiques], quand il est allé dans les villes et les a lâchées sur des innocents, au milieu des villes. »
Accusé d’avoir oublié les millions de Juifs, allemands ou autres, tués dans les chambres à gaz, l’homme qui parle au nom de Trump a ensuite apporté une nouvelle clarification, déclarant hors podium : « Je n’ai aucunement tenté de minimiser la nature terrible de l’Holocauste (…) Toute attaque contre des innocents est répréhensible et inexcusable », expliquait-il.
Malgré cela, associations juives et élus démocrates ont immédiatement dénoncé des propos antisémites ou révisionnistes. Et Sean Spicer a fini par leur présenter ses excuses sur CNN : « En toute franchise, j’ai fait par erreur un commentaire inapproprié et insensible au sujet de l’Holocauste et il n’y a aucune comparaison. Pour cela, je présente mes excuses. C’était une erreur. »
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