Le nouveau président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a une nouvelle fois usé de son arme préférée : Twitter. Cette fois-ci, le businessman-président ultra controversé s’en est pris à John Lewis, l’une des figures du mouvement des droits civiques américains.
L’affaire remonte à vendredi dernier, lorsque l’élu démocrate de l’Etat de Georgie, John Lewis, déclare dans une interview sur NBC News, qu’il ne « voit pas Trump comme un Président légitime ». Selon la dernière figure encore vivante de la Marche sur Washington de 1963, marquée par le discours anthologique du pasteur King, l’élection de Donald Trump a bénéficié de l’aide des Russes. Pour la première fois depuis 30 ans, l’ancien activiste John Lewis a ainsi confié qu’il n’assisterait pas à l’investiture de Trump.
Le tweet de trop
Suite à cette interview, l’homme d’affaires n’a pas pris en compte le timing et n’a pas hésité à réagir violemment en publiant des rafales de tweets contre John Lewis en pleine période de commémoration. Trump a en effet rétorqué samedi dernier que le parlementaire John Lewis « ferait mieux de passer du temps à s’occuper d’aider sa circonscription qui est dans un état déplorable et qui se désintègre (sans parler de la criminalité qui la gangrène) plutôt que de se plaindre à mauvais escient des résultats de l’élection. »
Ajoutant certainement le tweet de trop : « Paroles, paroles, paroles – pas d’action ni de résultats. Regrettable! »
Les réactions à la disgrâce ne se sont pas fait attendre !
Le président américain l’aura bien cherché. La pluie de critiques sur Twitter ne se sera pas fait attendre :
« Donald Trump dit que John Lewis ce ne sont que des paroles. Voici ici une photo de John Lewis se faisant battre par les forces de l’ordre durant le « Bloody Sunday » en 1965. »
