Une nouvelle occasion qui vient de se produire, a permis à Donald Trump de nous servir son langage peu courtois qu’on avait l’habitude de suivre pendant les campagnes présidentielles américaines. L’on se souvient que Donald Trump n’avait pas du tout eu un langage sympathique envers Hillary Clinton, la candidate du parti des démocrates et auprès des personnes de confession musulmane.
A en croire plusieurs médias comme seneweb, Dakaractu, Donald Trump vient d’adresser un ultimatum à Yahya Jammeh. Le futur président des Etats Unis a fait savoir au président battu lors de la dernière présidentielle gambienne de quitter le pouvoir au cas contraire il sera tué comme Khadafi. “Yahya Jammeh Quitte le pouvoir si tu ne veux pas mourir comme Khaddafi ” a-t-il déclaré.
Visiblement, Donald Trump n’est pas passé par quatre chemins pour demander à Yahya Jammeh de laisser le pouvoir et d’accepter le verdict des urnes en faisant l’effort de s’y soumettre. Il apparaît dès lors que le vainqueur de la dernière présidentielle américaine adhère à l’idée que l’ère des dirigeants africains voulant à tout prix s’accrocher au pouvoir est révolue.
Pour rappel, lors des récentes élections en Gambie, le président sortant Yahya Jammeh avait été battu par Adama Barrow. Les médias locaux et internationaux avaient indiqué que le premier cité avait reconnu sa défaite en acceptant de se plier au verdict des urnes. Quelques jours après, Yahya Jammeh a retourné sa veste en faisant savoir qu’il n’était plus d’accord avec le verdict des urnes. Il a avancé que les élections avaient été entachées de plusieurs irrégularités. L’homme politique gambien a d’ailleurs demandé la reprise de cette élection présidentielle.
La CEDEAO étant opposée à la position de Yahya Jammeh a dépêché plusieurs Chefs d’Etat en Gambie pour rencontrer le président battu à la présidentielle et lui demander de quitter le pouvoir. Mais visiblement, Yahya Jammeh ne s’est pas montré favorable à cette position de la CEDEAO. Pour l’heure, l’organisation sous-régionale a décidé de prendre des mesures militaires pour contraindre Jammeh de partir.