Le gouverneur de la région de Tambacounda, Elhadji Bouya Amar, a procédé mardi à l’inauguration, à Djinkoré Peulh, à 7 km de la commune de Tambacounda, d’un forage financé avec l’appui de la coopération japonaise.
Le ruban de cet ouvrage flambant neuf a été coupé en présence d’une délégation comprenant outre le gouverneur, le directeur de l’OFOR, Seyni Ndao, le gouverneur de Tambacounda, le représentant résident de la JICA (coopération japonaise) Yuji Moriya et Keiko Egusa, chargée d’affaires, représentant l’ambassade du Japon, a constaté l’agence de presse sénégalaise.
Cette infrastructure est composée d’un château d’eau d’une capacité de 100 m3, d’un forage existant, de 14 bornes-fontaines, d’un abreuvoir, deux stations de charrettes et 20.264 mètres linéaires de canalisation. Ce forage permettra de desservir 5.890 personnes réparties entre une dizaine de villages à la ronde.
Djinkoré Peulh est l’un des 36 villages qui ont bénéficié de ces forages réalisés dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Matam pour un coût de 7 millions de yens (3,5 milliards de francs CFA), a dit le directeur de l’OFOR.
A la fin du Projet d’approvisionnement en eau potable et d’amélioration des conditions d’hygiène dans les zones rurales, en juillet 2017, cinq systèmes d’adduction d’eau multi-villages (AEMV) ont été réalisés, dont trois dans la région de Tambacounda, un dans la région de Kédougou et un dans la région de Matam.
Pour le gouverneur Elhadji Bouya Amar, cet appui est un facteur de développement de sécurité alimentaire. L’hydraulique rurale, tout comme l’électrification rurale, participent à l’équité territoriale, a-t-il relevé.