Cette calomnie dont a été victime Mme Maty Fall est un complot ourdi de longue. Mais, comme le dit l’adage, « Yééné négue leu. Borom Macci Fanane. » La pluie d’ignominies qu’ils ont provoquée leur est revenue sur la gueule comme une tempête de merdes ouantes, obligeant Maguy Chanel à disparaître immédiatement de la toile; avec la fermeture systématique de son compte Facebook.
Des amis journalistes, approchés pour faire le sale travail de Mamadou Ndiaye, m’ont contacté pour me faire la genèse de l’affaire. Ils m’ont expliqué comment ils ont tous refusé le service commandé dont Ndèye Maty devait être la cible. Ils m’ont avoué les moindres détails de ce sordide complot. Et si un terme n’est pas trouvé à cette affaire, ses conséquences seront dramatiques pour ceux qui l’ont instrumentalisé.
Des confidences obtenues, il ressort que Ndèye Madjiguène Diongue était la copine d’une des filles de Birima Mangara. Et c’est dans le dos de sa fille que le ministre a courtisé Maguy Chanel, l’a épousé et lui a donné un poste taillé sur mesure au ministère des Finances. Connue pour sa propension à mettre sa vie en scène, la nouvelle Mme Mangara avait, pourtant, jalousement caché l’identité de son nouvel époux; le temps de préparer son coup.
A son ami mercenaire de la plume, -qui, le 13 mars 2016, prétendait donner un scoop-, elle a fait écrire ceci: «En effet, dakarposte est en mesure de révéler que la bonne dame, ex épouse du fils aîné de Youssou Ndour (Birane), s’est unie devant Dieu et les hommes avec un certain A. Nd. Le désormais mari de Magui Chanel est un Sénégalais bon teint qui vit à l’étranger. Et, Maguy Chanel est…sa deuxième épouse.» Pourquoi diffuser un tel mensonge par voie de presse? Que cachaient-ils pour que Maguy laisse croire que son nouvel époux serait A. Ndiaye? Pourquoi, c’est dès le lendemain de la publication de cette ignominie sur Ndèye Maty que Ndèye Maguette Diongue, Maguy Chanel, va publier les photos de son mariage avec Birima Mangara sur Facebook?
Le fou de Reubeuss
J’ai rigolé quand j’ai vu l’article réponse de Dakarposte me concernant. « La vertu ne cohabite pas avec le vice », m’a dit un sage qui m’a toujours témoigné son affection. Et pour ne pas trahir la confiance que des gens comme ce vieux ont placé en moi que je m’efforce de marcher droit. Pour mes enfants, pour le jugement de l’histoire et de celui de Dieu. Tout le contraire de ce calomniateur qui a osé jeter la dignité d’une Hajj en pâture. Mamadou Ndiaye, dans un Etat de droit, ne devait plus avoir la carte de presse encore la prétentention de se réclamer de ce noble métier.
Parce que avant de s’en prendre à Ndèye Maty, de nombreux directeurs généraux et patrons s’étaient plaints de ce maitre-chanteur qui tentait de leur soutirer de l’argent. Mais, c’est Me Aïssatou Guèye Diagne, la notaire, à qui il a soutiré 9 millions de F CFA qui a fini par avoir sa peau. Piégé -par la DIC- en flagrants délit d’extorsions de fonds et de chantage, il a été déféré au parquet et condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal flagrants délits de Dakar.
A ce propos, deux épisodes cocasses de sa détention nous font encore rigoler, mon ami Mamadou Seck de l’Obs et moi: lors de son audition, enchainé sur une chaise, il avait demandé au journaliste de l’Obs de lui prêter son téléphone portable pour appeler quelqu’un. Choqué par l’applomb de l’escroc, M. Seck lui a balancé une insulte mémorable que la morale m’empêche de reproduire ici.
Aussi, croyant que faire le fou à Reubeus, lors de sa détention allait lui éviter la prison, il avait entrepris de crier toutes les nuits dans sa cellule, cognant sa tête contre les murs et refusant de s’alimenter. Craignant pour la santé mentale de son détenu, le régisseur de Reubeuss avait envoyé un signalement au procureur de la République. Et lorsque un de mes amis a appris les inquiétudes notées par Diadji Ndiaye, il a appelé le procureur pour lui dire ceci: « dafay dofdoflou, il faut le maintenir là bas. » A sa sortie de prison, il a gagné une terrible migraine qui lui pourrit depuis lors son existence.
Pauvre Directeur de Publication de Dakarposte. A noter que l’argent escroqué à Me Aissata Guèye Diagne ne lui a servi qu’à mener un train de vie que ses maigres salaires ne pourraient jamais lui offrir.
C’est avec une fille qui venait de Thiès –nous avons décidé de taire son nom- qu’il menait le grand train avec l’argent escroqué à la notaire tandis qu’au même moment, pour survivre, sa mère ne pouvait compter que sur la générosité de Pape Momar Diop qui l’assistait en lui achetant, chaque mois, des sacs de riz. Pour faire venir sa conquête de Thiès, il lui prenait un taxi payé 25.000F. CFA, l’aller-retour, l’amenait au restaurant le Taïf, en face de la clinique Niang, à la place de l’Obélisque et la couvait de billets de banque.
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Babacar Touré / Kewoulo.info