Le projet de loi soumis au Président de l’Assemblée nationale pour modifier la Constitution et dissoudre le CESE et le HCCT lors de la session extraordinaire prévue pour ce jeudi 29 août a suscité de nombreuses interprétations. Le député Ayib Daffé, Président du Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, réagit.
Ayib Daffé critique ceux qui, selon lui, utilisent des arguments juridiques fallacieux pour créer de la confusion au lieu de débattre sérieusement du dégraissage institutionnel et des économies budgétaires.
Il souligne que le Président a agi conformément à l’article 63 de la Constitution, qui lui permet de convoquer une session extraordinaire à une date et sur un ordre du jour fixés. Il rappelle également que son prédécesseur, Macky Sall, avait utilisé cette même prérogative sans controverse pour convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 17 juillet 2023.
Une fois la séance ouverte conformément aux règles, l’Assemblée pourra délibérer et fixer les dates pour l’examen du projet de loi en commission et en séance plénière.