L’adjudant-chef de la gendarmerie nationale Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’État (IGE) est porté disparu depuis le 19 novembre dernier. Porte-parole de la famille et cousin du gendarme, Moïse Badji explique qu’ils n’ont « aucune information » concernant la disparition de leur proche, « à part ce qu’on lit dans la presse. »
Il ajoute que « ni le procureur de la République, ni la Gendarmerie, personne ne nous a contactés. » Aujourd’hui, dit-il, lui et ses proches exigent « la libération de (leur) frère vivant et en bonne santé. Il n’y a pas autre chose. » D’ores et déjà, ils excluent la thèse de la mort par noyade comme pour son ami sergent Fulbert Sambou, qui était en poste à la direction des Renseignements militaires, et dont le corps a été retrouvé et inhumé.
« S’il est mort par noyade, c’est parce qu’il a été ligoté avec des pierres et jeté à la mer, charge Moïse Badji. Ce n’est pas possible. On ne pourra jamais croire à cette thèse. Didier vivait dans l’eau. C’est comme si vous allez à l’île de Gorée, vous voyez des enfants qui sautent dans l’eau. S’il est mort dans l’eau, c’est qu’on l’a attaché avant de la faire couler ».