Disparition de Sénégal Air – «Les premiers éléments de l’enquête n’ont décelé aucune trace»

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Les premiers éléments de l’enquête de la disparition des compagnies SH 125 de Sénégal Air et Seyba A 737 de la Guinée – Équatoriale qui étaient entrées en abordage le 5 septembre dernier faisant plusieurs morts au large de Dakar, «n’ont décelé aucune trace», a annoncé le bureau d’enquête et analyse (BEA) lors d’un point de presse tenu, ce jeudi dans un restaurant de la place.

«Sur les premiers éléments de l’enquête que nous disposons concernant la compagnie équato-guinéenne qui effectuait le trajet Conakry-Dakar-Cotonou et Malabo et celle sénégalaise qui était entre Ouagadouhou-Dakar, nous n’avons eu aucune trace d’avion. Ce sont les faits établis en prélude du point final», a déclaré le Directeur général du bureau chargé de l’enquête, Amadou Lamine Traoré.

Il a, par ailleurs, précisé que «Sénégal Air devait avoir un niveau supérieur à 305 mètres entre lui et l’avion Seyba. Ce qui fait que le niveau de vol devait être de 35 000 pieds au lieu de 34 000 au moment de l’abordage avec l’autre avion. Avant d’ajouter que «cela reste l’un des facteurs qui ont causé la disparition de Sénégal Air en mer, faisant plusieurs morts. «L’avion Seyba n’a pu arriver à Malabo», a estimé le Directeur général de BEA, relevant que les radars qui peuvent aller jusqu’à Tambacounda n’ont pu rien trouver.

Autre élément publié dans ce premier rapport, reste l’enregistreur.  Selon l’enquêteur,  Amadou Diaw, «l’enregistreur n’a pu tout enregistrer. Il ne peut qu’enregistrer que les deux heures qui précèdent la disparition de l’avion alors qu’après l’abordage, l’avion Sénégal Air a continué à voler pendant 3 heures de temps avant de disparaître».

La responsabilité de Sénégal Air dégagée

Pour éviter toute polémique,  le bureau d’enquête et analyse ( BEA ) a dégagé la responsabilité de Sénégal Air. «Nous ne sommes pas là pour accuser qui que ce soit. Nous ne faisons que notre analyse,  notre recherche pour savoir comment l’avion a disparu», a expliqué Amadou Diaw. Et d’assurer que les moyens dont le bureau dispose pour le moment suffisent pour poursuivre les recherches.

Le rapport final attendu dans les semaines à venir

Le bureau d’enquête et analyse a également souligné que le travail n’est pas encore terminé. «Nous détenons le premier bureau de la sous-région.  Nous allons travailler avec d’autres pays afin de poursuivre les recherches. Mais, nous ne pouvons vous donner de dates précises pour dévoiler le rapport final», a conclu le Directeur général Amadou Lamine Traoré.

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