Récemment sur la toile, il y circulait qu’un frère de la Première Dame, Marième Faye Sall du nom de Makhary Faye qui a vendu à 283 millions de FCFA, un terrain qui n’est pas le sien, à un vieux transporteur du secteur de nettoiement, Ndongo Fall, est recherché par Brigade de la Gendarmerie de la Foire. Cette information parue dans un site spécialisé dans la désinformation et le colportage des fake news a fini par se métastaser sur d’autres sites qui ne font pas la vérification journalistique un principe rédactionnel. Même si le mis en cause escroc était son frère, rien que publier l’information en y associant centralement le nom de Marième Faye Sall est une transgression des principes qui fondent le journalisme. Parce que là, on ne met plus en cause l’escroc et son infraction, mais on veut entacher le nom de la Première Dame. En journalisme, chaque mot a son sens. Et voilà que finalement, la nouvelle s’est révélée fausse. Babacar Faye alias Makhary a affirmé devant les enquêteurs que lui et la Première Dame ne se connaissent ni directement, ni de réputation, ni par personnes interposées, même pas par les proches de la famille, aussi loin qu’on puisse remonter.
Il est vrai que Babacar Faye s’est créé le surnom de Makhtar et une fausse identité pour rouler ses victimes afin de leur vendre des terrains dont il n’est pas le propriétaire en mettant en exergue sa fausse identité de frère de la Première Dame. Même si Babacar Faye se fait passer pour le frangin de la Première Dame, le journaliste dans le traitement de son information peut et doit évoquer cette usurpation d’identité mais de là à vouloir attirer l’attention des lecteurs en centrant l’essence de l’information sur la personne de la Première, ce n’est ni conforme à l’éthique ni à la déontologie. La centralité de l’information, ce n’est pas « être frère de la Première Dame » mais l’escroquerie dont on accuse Babacar Faye. Finalement, on jette la proie pour l’ombre.
Un site qui avait donné l’information comme vraie a fini par se raviser mais il persiste toujours sous un autre angle pour éclabousser la Première Dame. Voilà ce qu’il écrit : « Makhary Faye, trouvant sa place dans le lot des intouchables du pays, a pris le malin plaisir d’arnaquer volontairement, ce vieux. Etant sous la haute protection d’un couple présidentiel occupant la centralité des affaires, de la gestion et de la destinée des administrés du pays, il n’y a plus de raisons d’avoir des limites… Et conscient de son faux appartenance ou sa proximité avec le couple présidentiel, il a grugé un honnête citoyen sénégalais, travaillant à la sueur de son front afin de sécuriser ses arrières… Aux dernières nouvelles, (…) des tractations sont en train d’être menées pour étouffer et diligenter en douce, l’affaire au niveau de la Gendarmerie où Makhary Faye est en train d’attendre une main invisible et imprévisible… »
Et nonobstant l’aveu de l’escroc incriminé, certains spécialistes de l’infox et des fakes news persistent dans le mensonge pour écorcher l’honorabilité de la Première Dame. Mais cette dernière est habituée à recevoir des attaques pareilles sans engager en contrepartie des poursuites judiciaires pour calomnie ou diffamation. Mais le faire serait accorder une importance particulière aux sites diffuseurs de ces infox et à leurs rédacteurs. C’est pourquoi cette attitude d’indifférence adoptée systématiquement par la Première Dame à chaque attaque venant de journaleux constitue la meilleure des réponses.
JE NE PENSE PAS QUE CERTAINS SITES VEULENT SALIR LA 1ERE DAME. JE CONNAIS PARFAITEMENT BABACAR FAYE. IL A TRAVAILLE A LA GOUVERNANCE DE FATICK COMME AGENT D’ADMINISTRATIONEN DISANT QU IL EST AFFECTE A FATICK POUR REDRESSER LA POLITIQUE DE MACKY SALL PUIS A GOSSAS POUR REITERER LES MEMES PAROLES. IL S EST TOUJOURS COMPORTE DE LA SORTE EN SE PRESENTANT COMME FRERE DE LA PREMIERE DAME. IL FUT ARRETE POUR CE MOTIF UNE FOISOU DEUX FOIS MAIS SON FRERE BAGAGISTE A LA PRESIDENCE LUI TIRE D AFFAIRES A CHAQUE FOIS. CE QU IL Y A LIEU DE FAIRE AU LIEU D ATTAQUER VOS COLLEGUES C EST DE LUI INFLIGER UNE BONNE CORRECTION ET LE DEBAT EST CLOS. S IL S’ETAIT DECLARE TRAVAILLER OU FRERE D UNE AUTRE PERSONNALITE CETTE PERSONNE SERAIT AUSSI CITEE.