Madame le ministre des Transports aériens, n’a-t-elle pas vendu du vent au président de la République ?, s’interroge ce lundi, Le Témoin.
Du fret à la récupération de bagages, en passant par le ravitaillement en carburant, les couacs se multiplient à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) nouvellement inauguré par le chef de l’Etat, le 07 décembre passé. Ce qui d’ailleurs, semble irriter le journal qui, barre à sa Une : «Maïmouna Ndoye Seck, une vendeuse de… vent».
Se voulant très clair, le journal précise que ce soit le fret, les cuves de kérosène, la réception des bagages… les impairs s’accumulent et se répètent. Ce, sans compter les taxis tenus de desservir le nouvel Aéroport et qui pratiquent des tarifs surfacturés. La grève des aiguilleurs étant, également, passée par là.
Dans L’As, Mme Ndoye Seck dénonce la «mauvaise foi» des contrôleurs aériens. Pour le secrétaire général du Syndicat des aiguilleurs du ciel, François Paul Gomis, «si c’était à refaire, nous n’hésiterons pas», dit-il haut et fort, dans les colonnes de L’Observateur.