DIFFAMATION, INJURES: Ce que Mamour Diallo reproche à Sonko( Documents)

Les avocats de Mamour Diallo ont déposé ce mardi, la plainte de leur client contre Ousmane Sonko. Ils ont effectué le dépôt au niveau du parquet. Dans le document, les conseils ont expliqué que Sonko a accusé leur client d’avoir commis des faux dont il a usé pour commettre un détournement de deniers publics. Ensuite, leur client reproche au leader de Pastef d’avoir tenu des propos constitutifs d’injures publiques. Ci-dessous quelques extraits tirés de la plainte.
«Il a régulièrement réitéré ses propos à l’encontre de l’exposant, en public au cours de meetings et conférences de presse largement reprises et diffusées aussi bien dans la presse locale que dans la presse internationale jusqu’à la date du 12 octobre 2019 (…)
Les propos tenus par le mis en cause sont tellement nombreux qu’il est pratiquement impossible de les citer tous dans une plainte. A titre illustratif, le mis en cause a déclaré que l’exposant: ‘‘a commis des faux dans un acte d’acquiescement, dans le but de soustraire 94 milliards des deniers publics’’.
Persistant dans ses accusations contre l’exposant, il a également déclaré: ‘‘Qu’en tant qu’agent public, il a utilisé les textes pour faire sortir de l’argent public afin d’en faire bénéficier un particulier’’ (…)
Ne se fixant aucune limite, le mis en cause a par ailleurs déclaré en public que: Mamadou Mamour Diallo est un voleur, un escroc. Ces propos comportent des imputations diffamatoires en ce qu’ils sont radicalement faux et portent atteinte à la dignité, à la réputation, à l’honorabilité et à l’intégrité morale de l’exposant.
L’intention de nuire est d’autant plus manifeste que le mis en cause n’a ciblé que le Monsieur Diallo à propos d’une opération menée par une pluralité de participants. Ces faits sont indiscutablement constitutifs du délit de diffamation publique prévu et réprimé par les articles 248, 258, 261, 270, 271, 272 et suivants du Code Pénal.
Dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, les expressions outrageantes « voleur, escroc, corrompu, faussaire » revêtent un caractère injurieux et constituent des injures publiques en ce que le public a ressenti les termes proférés comme outrageants.
L’ensemble de ces faits sont constitutifs des délits de diffamation et d’injures publiques, prévus et réprimés par l’article 258 du code pénal qui dispose: Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.»

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