Diamaguène: avec les inondations, oubi tay diangue kagn?

TO GO WITH AFP STORY BY Malick Rokhy BA A Senegalese man sit next to his belongings on August 2, 2009 in the flooded streets of a suburb of Dakar. Senegal's prime minister Souleymane Ndene Ndiaye said on August 27, 2009 that he has authorised emergency relief measures to help tackle flooding that has caused major damage in the capital Dakar and other parts of the country. AFP PHOTO / SEYLLOU

La rentrée scolaire 2019-2020 est là. Et les pluies aussi. Enfin, elles sont toujours là. Avec leur lot de dégâts causés par le vent et les inondations.

En passant par Diamaguène, nous sommes tombé sur une scène des plus insolites. Le concept « Oubi tay diangue tay » est bien beau. Mais dans une école comme Ndiaga Mar, une école associative située à Sicap Mbao, quartier Abdou Ndiaye, comment pourrait-on suivre le concept quand les salles de classe se noient sous les eaux?

Ici, la connaissance est offerte à tous types d’enfants, qu’ils soient handicapés ou déficients mentaux. Il y a le préscolaire et l’élémentaire. Et depuis plusieurs semaines maintenant, l’eau a envahi les classes, abimant au passage livres, bancs et ordinateurs.

La scène la plus parlante est celle de ce petit garçon, cinq ans environ, trouvé à puiser la flaque d’eau qui s’est formé dans la bibliothèque, afin que ce jeudi, jour de rentrée, les dégâts soient moindres. Mais les efforts de ce petit risquent de servir à pas grand-chose. Son école est entourée, de part et d’autres, de mares d’eau puantes et sales. Ses camarades handicapés auront du mal à y accéder.

Et il ne reste plus qu’un après-midi déjà entamé, avant la rentrée scolaire.

Toujours à Diamaguène, au quartier Tivaouane Ndiack Saw, l’Ecole Elementaire Moustapha Khaly Ndiaye n’a pas échappé aux foudres de l’hivernage. Dans une partie des salles de classe, l’eau est rentrée par tous les moyens, est les dégâts occasionnés ne sont pas moindres.

Même la cour de récréation n’a pas été épargnée. Malgré la grande confiance qu’à la directrice Mme Diouf, le « Oubi tay diangue tay » représente encore un exploit ici. En cette après-midi du mercredi, nous avons trouvé des sapeurs pompiers qui s’activaient dans l’école, pour rendre les salles présentables.

Mais la pluie, entêtée comme elle est, s’est encore déchaînée cette nuit, au grand dam de ces populations.

Monia Inakanyambo

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