Le Secrétariat Exécutif Permanent de Benoo Bokk Yakaar s’est réuni en séance ordinaire. Plusieurs points ont été évoqués, notamment celui relatif a l’appel au dialogue que le Président de la République a adressé à l’ensemble de la classe politique et à la société civile, à l’occasion de la célébration de l’Aid El Kebir.
Ses membres saluent les multiples initiatives de dialogue, de concertation et de consultation que ne cesse de prendre le Chef de l’Etat dans divers secteurs de la vie. « Une telle attitude, traduit sa foi à l’inclusion et la solidarité, qui sont définitivement ancrés dans sa conception de la gouvernance, depuis son accession à la tête de la magistrature suprême de notre pays ».
Les membres du secrétariat exécutif de Benoo sont d’avis que la concertation nationale doit concerner plusieurs domaines que sont la Santé et l’Action sociale, les Assises de l’éducation nationale, la Conférence sur le dialogue social, les consultations citoyennes pour les réformes institutionnelles, les concertations autour de l’Acte 3 de la décentralisation, le processus inclusif autour de la Réforme du foncier, le Forum sur l’administration, la rencontre qui a eu lieu autour du Ministre de l’intérieur pour déclencher le processus de revue du code électoral, l’audience accordée à l’opposition regroupée dans « Mankoo Wattu Senegaal », entre autres.
Partant de ces postulats, ils demandent au président de la République d’appeler la classe politique à un échange pour évaluer le processus électoral avec la particularité de 47 listes en compétition « notée pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, n’a rien d’extraordinaire ».
Ce qui, selon eux, permettrait de tourner la page des législatives, d’apporter des réponses concertées face aux difficultés rencontrées lors du scrutin dernier notamment la prolifération de listes et d’autres questions comme la modernisation des partis politiques, leur financement ou encore le statut du chef de l’opposition.
« La compétition démocratique pour l’accès au pouvoir n’est pas incompatible avec la concertation entre les forces vives de la nation, sur les questions majeures de la vie de notre Nation », soutient-t-ils.
Par conséquent, ils appellent l’ensemble des acteurs politiques, quel que soit le bord où ils se situent, la société civile, les autorités coutumières et religieuses toutes confessions confondues ainsi que le peuple souverain, « à explorer toutes les voies possibles pour faire régner la paix, la sérénité nécessaires, afin de relever les nombreux défis auxquels notre pays est confronté ».