Les cartons d’invitations sont en train d’être envoyés aux différents partis politiques pour assister au dialogue entre le pouvoir et l’opposition du 21 novembre prochain. Mais plusieurs partis politiques continuent de multiplier les sorties pour annoncer que ce dialogue ne les intéressait pas. Si certains trouvent que Macky Sall ne croit pas au dialogue entre lui et l’opposition, d’autres par contre, posent des conditions. Et c’est le cas des partisans de Khalifa Sall qui exigent sa libération avant de parler de dialogue.
Chose que Zahra Iyane Thiam, membre de l’APR, dit ne pas comprendre. Pour elle, « la libération d’un présumé coupable ne dépend pas d’une discussion entre les acteurs politiques et par conséquent, ne devrait pas être un préalable ».
Et à ceux qui avancent l’argument selon laquelle les engagements pris par le Président Macky Sall lors de la dernière rencontre du 28 mai 2015 avec toutes les forces vives de la nation ne sont toujours pas respectés et qu’il ne sert à rien d’en organiser une autre, elle répondra : « On ne peut pas dire à priori que des discussions ne sont pas franches ni honnêtes et poser des conditions parce que si tous les partis posaient des conditions, on n’arriverait pas à l’essentiel ».
Mais, précise –t-elle, avant de conclure, «le plus important, ce n’est pas de dire que l’engagement n’est pas respecté, mais de voir quels sont les actes qui sont posés qui vont dans le sens de matérialiser les engagements qui ont été pris ».