Après les nombreuses critiques qui ont suivi sa nomination à la Direction générale de la Caisse des dépôts et de Consignations (CDC), place au souteneurs du frangin du Président. Cette fois, c’est le Conseiller économique, social et environnemental et président de la Chambre de commerce de Kaffrine qui prend fait et cause pour Aliou Sall.
Aux mauvaises langues qui parlent de dévolution monarchique, Maodo Sarr dira qu’il ne s’agit point de cela, dès lors qu’Aliou Sall se prévaut de qualités intellectuelles lui permettant d’occuper n’importe quelle fonction dans ce pays. « Le président de la République aurait doublement raison de faire confiance à son frère plutôt que de confier certaines tâches à une tierce personne de qualité intellectuelle égale. D’abord parce que c’est plus logique et ensuite parce qu’un frère ne trahira jamais son propre parent », estime-t-il. Aussi s’interroge-t-il : « Pourquoi le maire de Guédiawaye ne devrait-il prétendre à rien juste parce qu’il est frère du Président ? »
Toutefois, ce qu’il faudrait relever, c’est que la plupart des gens qui critiquent cette nomination ne le font pas parce qu’Aliou Sall ne serait pas compétent pour diriger cette caisse à milliards. Mais, la mésaventure de Karim Wade, à qui son pater de Président avait confié plusieurs portefeuilles ministériels, devrait servir de leçon à nos dirigeants. Après avoir fait un séjour de 3 ans en prison pour enrichissement illicite, il serait aujourd’hui exilé au Qatar où, dit-on, il continue de purger sa peine. Eh bien, il est évident que c’est une perspective pas du tout reluisante pour ceux qui s’amuseraient avec les deniers publics.
