Au Burkina Faso, un conseiller municipal et un enseignant ont été tués dans le nord du pays dans la nuit de dimanche à ce lundi 27 novembre. Deux attaques simultanées se sont produites dans deux localités situées près de la frontière malienne. L’information a été communiquée par le ministère burkinabè de la Sécurité intérieure.
Il est environ 00h40, heure locale, lorsque des individus armés qui se déplacent en moto-tricycle assassinent Tamboura Boucari Aissama, un conseiller municipal d’un village de la commune de Baraboulé, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. C’est ce qu’indique le ministère de la Sécurité dans un communiqué.
En revanche, pas d’informations sur le nombre ou encore l’identité des assaillants. On sait simplement qu’ils se sont enfuis vers un autre village de la région en emportant, avec eux, la moto de la victime.
La deuxième attaque s’est produite à Kain, un peu plus à l’ouest mais toujours à proximité de la frontière malienne. Des hommes armés et à moto ont attaqué le domicile d’enseignants. Un professeur de français a été tué et deux autres enseignants ont été blessés. L’identité des victimes n’a pas été communiquée.
Là non plus, nous n’avons pas de précisions sur le profil des assaillants. Ce lundi après-midi, les forces de sécurité ratissaient encore la zone.
Les attaques jihadistes sont récurrentes dans le nord du Burkina Faso. Les membres de l’administration ainsi que les pouvoirs publics sont régulièrement ciblés. Un bilan officiel fait état de 80 attaques et 133 morts dans la région, depuis début 2015.
Avec Rfi