Détournement présumé de 9 millions à la mairie de la Patte d’Oie : La Maire Maïmouna Dièye justifie les dépenses des fonds par « les aides des fêtes de Pâques et de Korité »

Suite et pas fin dans le cadre de l’affaire de détournement présumé de fonds à la mairie de la Patte d’Oie. En effet, acculée depuis quelque temps dans les réseaux sociaux pour apporter des réponses aux accusations portées sur sa gestion des fonds de la mairie qu’elle a héritée de Banda Diop, la maire Maïmouna Dièye a décidé finalement de se prononcer sur cette affaire.

Lors d’une conférence de presse qu’elle animait jeudi après-midi, Maïmouna Dièye d’affirmer qu’il n’y a pas à fouetter un chat concernant sa gestion, et cela, depuis son accession à la tête de l’équipe municipale en tant que première femme maire de cette commune élue au suffrage universel direct. Pour justifier les dépenses de fonds qui l’incrimineraient, elle précise que cet argent a été dépensé dans le cadre des allocations d’aides pour les fêtes de Pâques et de Korité.

« Dans le cadre de l’exécution du budget qui engage le Maire, les collaborateurs et particulièrement la commission sociale ont été consultés sur les montants à allouer tant pour les aides des fêtes de Pâques que de Korité, les participations diverses pour l’appui aux imams et délégués de quartiers, pour les conférences religieuses et la célébration de la nuit du Laylatul Khadri. Ceci pour un montant global de 12 millions de francs CFA », se justifie-t-elle, sans évoquer les procédures qui ont conduit au décaissement du montant. Poursuivant son propos, Maïmouna Dièye d’ajouter qu’au « niveau de la perception, pour ne pas engendrer une lourde charge de travail et ralentir la procédure avec des centaines voire des milliers, les bénéficiaires ont été regroupés en émettant quarante (40) mandats de trois cents mille (300.000) francs CFA tirés dans le lot des demandeurs. D’où la liste diffusée pour asseoir les fausses accusations. »

Elle précisera par ailleurs, que ceux qui agitent ce débat sont animés par des questions politiques et une volonté de lui nuire tout simplement. Mais tente-t-elle de mettre en garde : « Qu’ils se détrompent… Ils me trouveront sur leur chemin… C’est moi la dame de Pastef, Jiiguenu Ousmane Sonko…. Je défie quiconque pourra m’apporter le contraire de ce que j’ai apporté comme preuve. Tous les justificatifs sont disponibles pour les corps de contrôle, au besoin ».

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