Détention et usage de chanvre indien: M. Sarr et S. S. Bâ cueillis par…

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Détention et usage de chanvre indien: M. Sarr et S. S. Bâ cueillis par la brigade de recherche de Diamaguene

 Sarr et S. S. Bâ ont été arrêtés par la brigade de recherche de Diamaguene Sicap Mbao. Les faits qui leur sont reprochés, ce sont déroulés aux environs de 23heures. M.Sarr et S.S Bâ ont été interpellés au niveau du foirail des grands ruminants de Diamaguene en possession chacun d’un cornet de chanvre indien.

C’est ainsi qu’à l’issue de leur interpellation, ils ont été conduits au poste de police. Interrogés sommairement par les limiers les deux incriminés ont tout nié en bloc, déclarant être accusés à tort. Car d’après eux, les policiers ont ramassé la drogue et les a forcé à en être les propriétaires.

M.Sarr soutient que, « le jour des faits, ils étaient au niveau du foirail des grands ruminants de Diamaguene pour acheter du foin pour son cheval. Une fois là-bas, je suis passé dans une gargote pour acheter du pain. Je n’ai même pas eu le temps de sortir mon argent quand les policiers se sont pointés sous mes pieds et ont commencé à effectuer une fouille corporelle sur ma personne. N’ayant rien trouvé, ils m’ont imputé être le propriétaire d’un cornet de chanvre indien qu’ils ont ramassé par terre ».

C’est approximativement la même version qu’a donné S. S, Bâ. « Je rendais visite à ma grande sœur à la Sicap Mbao. Cependant, j’ai croisé une veille connaissance que j’avais perdue de vue pendant longtemps. Après des moments de retrouvailles, cet ami m’a invité pour un repas au niveau du foirail de Diamaguene. Arrivés aux alentours du forail, nous nous sommes arrêtés près du vendeur de café. Juste après un homme s’est présenté à moi pour m’ordonner de présenter mes papiers. Devant mon refus, il a insisté et a ordonné à son collègue de me mettre les menottes. C’est par la suite même que j’ai su qu’ils étaient de la police. Ils ont commencé à effectuer une fouille sur moi et à inspecter les lieux. C’est par la suite qu’ils ont trouvé ce bout de papier par terre et m’ont dit que c’était à moi ».

Justifiant un tel geste des policiers, il avance que «c’est à cause de mon apparence et de mon look qu’ils m’ont accusé injustement ».

Toutefois, ces deux détenus, compte tenu des indices graves et concordantes de nature à motiver leurs inculpations, sont placés en garde à vue depuis ce jour à la brigade de recherche de la police de Sicap Mbao pour détention et usage de chanvre indien.

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