Suite à des informations qui circulent dans Dakar relatives à une supposée « action contentieuse » engagée contre Cheikh Amar, la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) a publié une mise au point pour rétablir la vérité des faits, en réfutant les fausses allégations colportées .
Effectivement, aucune « action contentieuse » n’a été initiée contre le concerné et pour cause : au lendemain des révélations de Dakaractu afférentes aux 22 milliards que doit à la Caisse le patron de Amar Groupe Holding, ce dernier est entré en négociations avec la CDC. Au terme d’un marchandage serré, Amar a, selon nos sources, accepté de rétrocéder à la Cdc le terrain qui se trouve aux Mamelles. En contrepartie de cette rétrocession, la Caisse des dépôts et consignations sursoit, momentanément, à toute plainte ; d’autant plus qu’une action en justice peut prendre des années. Qui plus est, la Cdc s’est rendu compte que le milliardaire, qui traine un lourd passif auprès de certaines banques de la place au point d’être expulsé du siège de son groupe, risque de faire du « taba-taba à la bana-bana » (se débrouiller) pour mobiliser les milliards en question. En outre, ajoute notre source qui officie à la Cdc, Aliou Sall, qui est devant l’urgence de présenter un bilan, préfère cet arrangement productif à un procès devant tirer en longueur.
Ainsi, la valeur dudit terrain soustrait des 22 milliards objet du litige, Cheikh Amar, qui avait été mis en demeure d’être en règle avant ce 31 décembre 2017, a demandé un moratoire à l’effet de réunir le reste de l’argent.
En définitive, il coule de source que s’il n’y a pas « action contentieuse initiée par la Cdc contre Monsieur Cheikh Amar », c’est à cause de l’ouverture de négociations en messe basse.
Toutes choses qui ne font que confirmer les révélations de Dakaractu relativement à l’existence, dans les tiroirs de la Cour des comptes, d’un dossier cramoisi de gros cafards, portant sur 22 milliards du contribuable sénégalais, opposant Cheikh Amar à la Caisse des dépôts et consignations.