Alors que s’ouvre aujourd’hui la campagne électorale en prélude à la présidentielle française du 23 avril prochain, le candidat Emmanuel Macron jouit déjà d’un grand soutien du côté du continent africain.
Une tournée est organisée par le franco-Marocain, M’jid El Guerrab, cadre à la caisse des dépôts et consignations (France) et ex-militant du PS. Pour lui, il est important d’organiser une grande marche. Sa tournée débutera au Maroc, et se poursuivra en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal, en Algérie, et enfin en Tunisie.
C’est depuis août 2016, que l’équipe d’Emmanuel Macron a mis en place cette stratégie, visant à tisser une toile en Afrique. Aujourd’hui « En marche », le mouvement politique de l’ex-ministre français, de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, a une section au Maroc qui compte 500 adhérents et 2000 sympathisants, plusieurs comités locaux. « En Marche » compte également s’installer dans d’autres pays africains.
Au Sénégal, des cellules se mettent également en place, nous rapporte le journal « Le monde ». « Si Emmanuel Macron passe, ça peut rebattre les cartes Sénégal-France », avance Pemba, un chef d’entreprise sénégalais, d’une soixantaine d’années, participant à la marche de soutien à Emmanuel Macron. Pour plusieurs adhérents à la marche de soutien, Emmanuel Macron est »l’Obama de la France ».
C’est l’une des toutes première fois, où les Africains sont particulièrement intéressés par les élections présidentielles françaises. Pour beaucoup, il serait très important que le prochain locataire du palais de l’Elysée adopte une rupture de la politique traditionnelle France-Afrique.
La candidate du Front National, le parti d’extrême droite , Marine Le Pen bénéficie elle aussi d’une vague de mouvement de soutien
