Des élus démocrates et républicains du Congrès américain ont affirmé dimanche ne disposer d’aucun élément leur permettant de prouver que Barack Obama a fait mettre sur écoutes Donald Trump à l’automne dernier.
Plusieurs jours après une série de tweets du Président américain, Donald Trump, accusant Barack Obama de l’avoir placé sous écoutes, des élus démocrates et républicains du Congrès ont déclaré dimanche 19 mars ne pas disposer de la moindre preuve.
« J’ignore sur quelle base s’appuie le président Trump », a déclaré la sénatrice Républicaine Susan Collins sur NBC. « Je crois qu’il nous doit des explications ». Susan Collins a assuré qu’elle soutenait le nouveau locataire de la Maison blanche mais ne se rangerait pas à ses côtés s’il « déforme les faits ».
Le directeur du FBI, James Comey, devrait être interrogé sur les accusations lancées par Trump, lorsqu’il témoignera lundi, lors d’une audience publique, sur l’ingérence présumée de la Russie dans la présidentielle de novembre 2016.
Adam Schiff, démocrate siégeant à la commission des renseignements de la Chambre des représentants qui conduira l’audience, a estimé que les affirmations de Trump étaient « absolument fausses » et a dit espérer que Comey aille dans le même sens lors de sa déposition lundi.
Plusieurs républicains, dont Tom Cole, une des personnalités républicaines de la Chambre des Représentants, ont demandé ces derniers jours à Donald Trump de s’excuser pour ses accusations lancées sur Twitter le 4 mars.
« Je ne vois rien qui permette de dire que c’est vrai », a dit Tom Cole à propos des accusations de mise sur écoutes. Si Donald Trump ne fournit pas de preuve convaincante, a-t-il ajouté, « il doit des excuses au président Obama ». D’autres représentants républicains, comme Charlie Dent et Will Hurd, ont abondé dans le même sens.