C’est connu: une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. S’agissant de la pandémie du coronavirus, cette crise est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, du moins nos aéroports, entre autres cadres d’épanouissement sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation.
Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.
En tous les cas, de mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire a fini d’entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique.
Nombre de spécialistes de la prospective à travers le monde ont beau sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner (si ce n’est déjà le cas) des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.
Depuis des mois, près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie.
Cela dit, on a appris que nos experts vont se réunir mardi 2 Juin aux fins de se pencher les projections possibles, notamment si la vie au « pays de la Téranga » peut reprendre son cours normal.
Nous avons appris que le port du masque sera obligatoire dans le pays particulièrement à Dakar, devenue épicentre de la pandémie.
Les prochaines nous édifieront bien…