Selon un communiqué, ce matin de 15 août, le FRAPP a été informé Mohamed Samba Djim dit Hannibal – 190 jours d’emprisonnement « arbitraire », 17 jours de grève de la faim et 5 jours au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar – peut recevoir dorénavant des visites de sa famille et de son avocat. Une bataille de gagnée !
« Cette victoire c’est aussi celle des citoyens qui se sont mobilisés notamment sur les réseaux pour dénoncer l’État hors-la-loi du Sénégal », déclare le Frapp.
« La lutte continue car les Pape Abdoulaye Touré, Fadilou Keïta, Nit Dof, Diop Taïf, Ousmane Sarr et compagnie sont en grève de la faim et sont interdits de visite », demandent Guy Marius Sagna et Cie.Le FRAPP dénonce le directeur de la prison de Rebeuss » dont le zèle est une double peine contre les détenus politiques. En plus de la peine arbitraire d’être emprisonnés par Macky Sall depuis des mois, ces prisonniers politiques vivent une deuxième peine: celle de ne pas recevoir de visite ».Selon le communiqué, le FRAPP va mener une campagne contre le directeur de la prison de Rebeuss.Le cas du détenu politique Pape Abdoulaye Touré inquiète vivement le FRAPP. En grève de la faim depuis 15 jours, Pape Abdoulaye Touré qui avait été « torturé par la gendarmerie » a été envoyé le 14 août au centre psychiatrique de Thiaroye avant d’être ramené au pavillon spécial le Dantec le même jour. Ni sa mère, ni ses frères, encore moins ses camarades de lutte n’ont accès à l’information et aux visites depuis le début de sa grève de la faim et même pendant qu’il était aux urgences à l’hôpital principal de Dakar.
Le FRAPP dénonce cette « torture » de Pape Abdoulaye Touré et de sa famille par le régime de Macky Sall et exige que sa famille puisse le visiter mais surtout qu’il soit libéré avec ses 1062 codétenus politiques.