A Nairobi, le crash de dimanche était dans toutes les têtes lundi matin à l’ouverture de la conférence annuelle du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui a son siège mondial dans la capitale kényane. Les drapeaux des pays membres qui flottent habituellement dans l’allée du quartier général du PNUE ont été retirés, laissant seule la bannière bleue des Nations unies, hissée à mi-mât. Une minute de silence a été observée à l’ouverture de chaque réunion. Plusieurs personnes devant participer à la conférence se trouvaient à bord de l’avion, notamment un haut responsable du ministère marocain de l’énergie et des mines et un professeur de l’université marocaine Hassan II.
Selon Maimunah Sharif, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU Habitat), vingt-deux employés de l’ONU ont péri dans le crash. « Souvenons-nous que nos collègues étaient volontaires pour voyager et travailler loin de leur foyer […] afin de faire de ce monde un meilleur endroit », a-t-elle déclaré lors d’une réunion en prélude à l’ouverture officielle, prévue dans la matinée.