En Basse Casamance, les opérations militaires lancées contre les assassins de Boffa et leurs commanditaires ont porté leurs fruits. A mi-parcours, l’Armée, au cours d’une progression fulgurante, a pulvérisé les bases rebelles qui se trouvaient dans la zone. Sans oublier la gendarmerie qui a réussi en un temps record, à identifier et neutraliser les signataires et cosignataires par procuration, de ce crime odieux. Sans doute pour leur exprimer sa totale satisfaction, le président de la République, Chef Suprême des Armées, a fait augmenter les différentes primes journalières de nos vaillants soldats afin d’améliorer leurs conditions de vie en Casamance. Et doper le moral de la troupe ! Ce, à compter du 1er mars prochain.
Des « Pjo » qui, il y a quelques années, notamment sous le magistère du président Abdoulaye Wade, empoisonnaient la vie de l’Etat-Major des Armées du fait des nombreuses récriminations des militaires au front en Casamance, relatives aux arriérés de leur paiement ! Des revendications qui ne sont plus qu’un lointain souvenir depuis 2012.
En effet, l’actuel président de la République a mis un point d’honneur depuis lors, à non seulement solder tous les arriérés mais aussi à assurer le paiement régulier de ces primes. Macky Sall, Chef suprême des Armées, vient de faire mieux puisqu’il vient de prendre la décision d’augmenter le montant de la prime journalière d’intervention (Pji) et d’opération (Pjo) de nos braves soldats en opérations sur le théâtre intérieur, notamment en zones 5 (Kolda) et 6 (Ziguinchor). Ce, à compter du 1er mars 2018.
Ainsi, les soldats ou militaires du rang percevront désormais plus précisément à compter du 1er mars prochain, 60.000 Cfa/mois soit une augmentation de 1000 Cfa/jour ; les sous-officiers se retrouvent avec 90.000 Cfa/mois soit une hausse de 3000 Cfa/jour tandis que les officiers se régalent avec 150.000 Cfa/mois.
Autre bonne nouvelle, les soldats pouvant être amenés à participer à des opérations ponctuelles, bénéficient également de cette augmentation : Exemple, les compagnies de paras et de commandos en renfort dans les opérations de nettoyage et de ratissage en Casamance des profondeurs, au lendemain du massacre des Bayottes.
D’ailleurs, il ressort de nos investigations que l’Armée vient d’accomplir sa mission de ratissage à mi-parcours. En effet, au cours d’une progression éclair, les différentes unités engagées sur le terrain ont réussi à pulvériser les zones tampons avant de procéder au démantèlement de presque toutes les bases rebelles.
La gendarmerie n’est pas en reste qui a réussi, en un temps record, à identifier et neutraliser les signataires et cosignataires par procuration du massacre de masse commis à Boffa. Fort de ces résultats élogieux restaurant l’ordre et la sécurité en Casamance, le Chef d’Etat-major Général des Armées (Cemga), le général Cheikh Gueye a plaidé pour l’augmentation des différentes primes journalières de nos vaillants soldats, afin d’améliorer davantage leurs conditions de vie en Casamance.
Une plaidoirie qui a trouvé une oreille très attentive au niveau du président de la République, Macky Sall. Et pour prouver sa satisfaction face à l’excellent « job » accompli par nos vaillants soldats en Casamance, le Chef suprême des Armées a aussitôt pris un décret pour augmenter le montant des primes des soldats en mission d’opération et d’intervention en zone sud.
