Il y a plus d’un mois des populations de la commune de Tivaouane Peul ont été victimes de déguerpissement. La question a été évoquée lors de la question au Premier ministre. Le ministre en charge du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie a révélé que la plupart des occupants l’étaient de manière illégale.
« Sur l’assiette, un des promoteurs voulaient construire des maisons au nombre de 2500 sur une surface de 200 hectares, pour 67 milliards. Nous l’avons accompagné par rapport à l’importance du projet. Les négociations ont été faites et le promoteur avait proposé dans les 20 hectares densément peuplé de l’aménager, et pour les 80 autres d’indemniser pour un montant de 1 milliard. Et les occupants illégaux n’avaient pas de titres ni baux, ni de plan cadastral ou architectural. Mais le Président a voulu amener des mesures sociales, et il a fait deux propositions : défalquer dans les 200 hectares, 40 hectares pour les impactés et le maire a proposé de faire des lotissements dans les parties non immatriculés pour les impactés qui n’ont pu contenir dans les 20 hectares. L’Ageroute et la DSCOS aussi ont décidé d’accompagner l’opération » a indiqué Diène Farba Sarr.
Il a par ailleurs tenu à mettre en garde contre la spoliation foncière.
« Aucun sénégalais, n’a le droit de faire des transactions immobilières ni de constructions sans se référer au ministère de l’urbanisme. Cela nous crée beaucoup de problèmes et beaucoup d’inondations. La sensibilisation passera par l’Assemblée, parce que dans un pays organisé il est impossible que les gens fassent ce qu’ils veulent » dira-t-il.