Plusieurs Sénégalais ont eu du mal à se procurer un mouton lors de la fête de la Tabaski, cette année. D’abord, à cause de la cherté mais aussi de la rareté du bélier. Le ministère de l’Elevage explique cette situation par le surplus de moutons qu’il y a eu sur le marché, ces trois dernières années.
« Nous avons un mode opératoire qui a été suivi cette année encore. Le ministre de l’Elevage a fait tout ce qu’on faisait les années précédentes. Il s’est rendu en Mauritanie et au Mali pour demander aux éleveurs de ces pays de convoyer des moutons au Sénégal », a déclaré le Secrétaire général du ministère de l’Elevage, Ousseynou Sakho, sur la RFM.
Et de poursuivre, « le problème c’est qu’il y a eu un très grand nombre de moutons invendus ces trois dernières années. En 2018, il y a eu 153 203 invendus et 157 212 l’année d’avant. Nous avions toutes les peines du monde pour les convoyer pour le retour. Cette année, les éleveurs ont simplement décidé d’amener moins de moutons et cela, on n’y peut pas grand-chose ». Ousseynou Sakho a écarté toute erreur du nouveau ministre de l’Elevage, Samba Ndiobène Kâ.
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