Le député maire libéral, Oumar Sarr, coordonnateur du(PDS) n’est pas encore sorti de l’auberge sur l’affaire du préfet de Dakar. En effet, il est toujours dans le viseur du procureur de la République. Une source proche du dossier explique qu’il s’agit d’une affaire de flagrance. Et l’article 61 de la Constitution et 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale apportent une solution définitive à cette question. La disposition constitutionnelle explique : « le membre du parlement ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale dont il fait partie, sauf en cas de crime ou délit flagrant tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénal définitive, tandis que l’article 51 du Règlement de l’Assemblée nationale dispose « Le député pris en flagrant délit ou en fuite après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée ».Il faut dire que le préfet de Dakar, Baye Oumar Dièye ne compte pas laisser cette affaire passer. Par ailleurs le commissaire de la sûreté urbaine a fini sn règlement judiciaire et le dossier est transmis au procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye.