Hier, mardi 30 janvier, Me El Hadj Amadou Sall de la défense a fait une révélation sur les causes de la comparution de son client devant le tribunal.
L’avocat et acteur politique a informé que lors d’une audience avec son client, celui-ci lui aurait fait savoir que le président Macky Sall l’a rencontré pour solliciter son aide pour obtenir un second mandat. Ce que son client aurait refusé.
Par conséquent, poursuit-il, le chef de l’État lui aurait promis de l’«écraser» à cause de son refus de le soutenir. Une chose, à son avis, qui s’est traduite par l’envoi de l’Inspection générale d’État (Ige) au niveau de la mairie de Dakar pour fouiner sur la caisse d’avance qui a d’ailleurs bénéficié aux membres du régime actuel, selon ses propos.
Poursuivant, Me El Hadj Amadou Sall a rappelé que seul le président est le destinataire des rapports de ce corps de contrôle. Pour lui, si ledit rapport tombe entre les mains d’une autre personne, c’est un délit passible de poursuite. Il a déploré ainsi que le document soit dans le dossier de la procédure sans pour autant qu’il soit déclassifié, au préalable. Ce qui lui fait dire que le dossier y est entré illégalement et qu’il est impossible d’en tirer quelque chose.
Sur ces faits, Me El Hadj Amadou Sall en a déduit que sa conviction est que l’État veut tout faire pour condamner définitivement Khalifa Sall avant décembre, afin que sa candidature soit déclarée irrecevable, après une condamnation définitive de la Cour de cassation. Donc, pour lui, on est en face d’une affaire gérée dans la grande précipitation, avec des documents qui sont entrés par infraction et certains qui disparaissent.
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