Germaine Acogny, Seynabou Diop et tant d’autres monuments ont écrit les lettres de noblesse de cet art bien chez nous. Le succès de la béninoise d’origine qui exploite sa passion à Toubab Dialaw résulte de plusieurs facteurs. Germaine Acogny a d’abord misé sur le mixage des formes de danse pour enseigner avec brio son art. Elle est passée par toutes les formes de danse pour asseoir son expertise, mais sa popularité est de nos jours malmenée par le succès affolant de la nouvelle génération. En effet, selon une source de People.sn, c’est plutôt les « gazelles ou amazones » qui font le buzz et occupent les plateaux. Portée fièrement par l’icône du milieu N’dèye Guèye, la génération actuelle peut se prévaloir d’une meilleure considération au regard du traitement dont elle fait l’objet pour ses prestations. Bien plus, proposant un style ancré dans la culture populaire avec son lot de débordements, la version qui marche met en mal la profession au point de l’identifier, ni plus ni moins, à une forme de prostitution déguisée.
