(Danger !) Deux Imams menacent de solder leurs comptes dans la cour de la Maison de Dieu, à Pouth : avec leurs fidèles respectifs, le sang peut couler à flot, ce soir

(Danger !) Deux Imams menacent de solder leurs comptes dans la cour de la Maison de Dieu, à Pouth : avec leurs fidèles respectifs, le sang peut couler à flot, ce soir

Le Préfet du département de Thiès est averti ! Si aucune disposition pratique n’est prise, d’ici à quelques heures, le sang pourra couler à flot, à Pouth, à quelques douze kilomètres de la capitale du Rail.

En effet, deux camps, qui sont en train de se regarder en chiens de faïence, sont à deux doigts de recourir à leurs biceps, pour le contrôle de la Mosquée, située dans le quartier de Mbayène. Et le pire est à craindre, dès ce dimanche soir.

Selon des sources de Actusen.com, tout est parti d’un conflit ouvert entre deux Imams, chacun revendiquant sa part d’Imamat au détriment de l’autre. Il s’agit des Imams Ibrahima Seck et Ablaye Sy.

L’un est le fils de Feu l’Imam qui dirigeait la prière dans cette Mosquée et qui tient à succéder à son défunt père à la tête de cette Maison de Dieu. D’autant que le nouveau bureau de celle-ci a porté son choix sur lui.

L’autre Imam était,, selon toujours les sources de Actusen.com, un adjoint de Feu l’Imam. Et qui, naturellement, croit dur comme fer qu’après le rappel à Dieu de son défunt supérieur “hiérarchique”, il lui revenait de présider aux destinées des fidèles de Pouth.

C’est dans ce dialogue de sourds, sur fond de menaces réciproques que les fidèles des deux camps se sont donnés rendez-vous, ce dimanche entre 17 heures et 19 heures. Pour solder leurs comptes au sein de la Cour de la Maison de Dieu.

Chacune des deux parties jurant sur ce qu’elle a de plus cher que c’est elle qui va diriger les prières de “takussan” 17heures) et de “Timiss” (19heures). Et que quiconque tente de l’en empêcher l’apprendra à ses dépens.

La brouille entre les deux protagonistes a été une fois amenée devant la Préfecture de Thiès, pour un règlement. Mais ce fut peine perdue. Car depuis lors, chacune des deux tendances se joue à se faire peur envers l’autre. Alors, l’autorité est avertie, avant que le schisme ne déboule sur un bain de sang.

Actusen.com

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