Dakar occupe la 23e place du classement de l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) et du magazine Afrique Méditerranée Business (AMB) des villes africaines où il fait bon vivre, a appris l’APS, jeudi.
Le site du journal français « Le Monde », qui publie ce classement rendu public mardi, estime que la capitale sénégalaise « fait bonne figure » avec son rang.
Il souligne qu’ »avec les programmes ambitieux que l’on doit au dynamisme du maire, Khalifa Sall », elle « gagnera sans doute encore quelques places lorsque ces projets seront pris en compte par les versions futures du classement EPFL-AMB ».
Selon le quotidien français, c’est la ville marocaine de Marrakech qui vient en tête, « juste devant Johannesburg et Alexandrie, suivies par Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, Casablanca, Tunis, Le Caire, Rabat, Cape Town et Fès ».
« Ainsi, ce sont pas moins de quatre villes marocaines et sept villes d’Afrique du Nord que l’on retrouve dans les dix premières places du classement. Si l’on élargit aux vingt premières villes, l’Afrique du Sud est le quatrième pays le mieux noté en plaçant aussi Pretoria et Durban. Quant à l’ensemble du Maghreb, il s’arroge quasiment la moitié des places », constate-t-il.
Si Dakar s’en sort bien, Kigali (Rwanda), en revanche, « est mal classée, à la 54e position, alors qu’elle est un exemple pour tout le continent de rigueur dans la gestion urbaine et de propreté ».
« Addis-Abeba (35e) devrait comme Dakar gagner quelques rangs au classement dans ses prochaines éditions, lorsque les efforts sur le terrain seront transformés en statistiques. La capitale éthiopienne, devenue le carrefour africain de référence grâce à Ethiopian Airline en accueillant les Boeing 787 Dreamliner et bientôt les futurs A350 d’Airbus a aussi investi dans les infrastructures comme le tram ou le Centre des conférences de l’Union africaine (UA) », observe Le Monde.
Il indique que « Brazzaville (42e) espère elle aussi une remontée dans le prochain classement, après avoir mis à jour ses documents de référence en matière d’urbanisme, de développement économique et sa stratégie touristique ».
Pour Le Monde, « à regarder de plus près, ce classement pose la question de l’accessibilité des villes africaines, que ce soit depuis les autres villes du continent ou à partir de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique ».
« Cette étude est aussi l’occasion de montrer qu’il n’y a pas de rapport entre la taille de la ville et sa place dans le classement. Le Caire, Kinshasa et Lagos ne trustent pas les premières places alors que Praia (12e) ou Port-Louis (4e) obtiennent de très bons résultats même si leur rôle de capitale est fondamental. »
(Avec APS)