Pep Guardiola a imposé sa philosophie de jeu partout où il est passé. De Barcelone à Manchester City en passant par le Bayern Munich, le technicien espagnol a réussi à faire jouer la possession à ses joueurs. Un jeu caractérisé par le collectif, qui est selon lui, le coeur du jeu et surtout le plus important. Alors forcément, pour lui, le Ballon d’Or, qui récompense le meilleur joueur de l’année, est une véritable mascarade à laquelle il ne faut pas s’attacher. « Quand j’entends tant de fois ‘J’ai toujours rêvé de gagner le Ballon d’Or’ ou ce genre de choses, je trouve ça ridicule. Cela n’a aucun sens, a-t-il ajouté, rapporte El Mundo Deportivo. Gagnez des titres, rendez les gens heureux, c’est ce qu’il faut faire d’abord.«
Pour Guardiola, un joueur ne peut pas en être où il en est sans l’équipe qu’il y a autour de lui. Par exemple si un attaquant marque des buts, c’est qu’il a eu des coéquipiers qui ont su faire la différence avant avant de lui délivrer une passe décisive. Pour lui, ces titres ne sont pas significatifs :
« Je comprends le business du football, mais avec tout mon respect, être joueur du mois ou entraîneur du mois, qu’est-ce que ça vaut ? […] Les joueurs savent qu’ils dépendent de leurs coéquipiers et non d’eux-mêmes. Si nous marquons des buts, ce n’est pas grâce aux attaquants mais grâce à l’ensemble de l’équipe. C’est ce qui est important. »
Nommé pour le prix d’entraineur du mois, Pep Guardiola n’ira pas avec une réelle conviction et s’il gagne, cela ne représentera pas plus pour lui, car selon lui, il était « avantagé » :
« L’entraîneur du mois l’est parce qu’il gagne des rencontres, c’est assez simple. Et cela se déroule normalement lorsqu’il a plus d’argent pour investir dans de meilleurs joueurs. J’ai gagné beaucoup de prix parce que j’ai entraîné de bonnes équipes. Si je n’avais pas entraîné de bonnes équipes, je n’aurais pas obtenu de trophées.«