Une semaine, c’est le délais fixé par le Grand cadre à l’Etat du Sénégal. Et selon Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand cadre d’enseignants, si le gouvernement ne satisfait pas les revendications des enseignants, le mot d’ordre décidé suite à la médiation des religieux sera levé.
Une lourde charge sur les épaules des médiateurs, celle de résoudre “l’éternel bras” de fer qui oppose l’Etat du Sénégal aux enseignants. L’année scolaire 2015 – 2016 a connu beaucoup de perturbations au cour duquel le ton fut haussé du côté des syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal, allant même jusqu’à des menaces de radiation de la fonction publique. Des faits jugés inacceptables de la part des marabouts, à l’instar des khalifs généraux de Tivaouane et Touba, qui se sont érigés en boucliers. Et c’est suite à une médiation de ces religieux que le “calme est revenu”. Une accalmie qui ne risque pas de durer. Et ce, malgré la promesse des marabouts de décanter la situation, les syndicats se veulent très claires. Ils donnent ainsi un ultimatum d’une semaine au gouvernement, sans quoi, la grève reprendra de plus belle.
Joint au téléphone dans la journée du 13 juin 2016 par nos confrères du journal Le quotidien, Mamadou Lamine Dianté n’a pas caché sa détermination d’arriver à bout des revendications de ses camarades. Selon le coordonnateur du Grand cadre, l’essentiel et que les marabouts arrivent à faire pencher la balance en leur faveur. Au cas contraire, l’avenir des élèves risque encore d’être hypothéqué, à la grande déception des parents d’élèves, les éternels victimes.