Au sortir de la rencontre de ce vendredi 25 février, l’Etat et les syndicats d’enseignants ont pu arrondir les angles de la discorde et trouver une solution à la crise solaire. Ce qui a poussé les syndicats du G5 (regroupant principalement les enseignants de l’élémentaire et du préscolaire) à lever leur mot d’ordre en attendant la décision du Saems et du Cusems.
Parmi les mesures phares qui ont contribué à la décrispation, il y a d’abord la question de la prime scolaire. Initialement prévue à 60000 FCFA lors de la rencontre précédente, cette rubrique est revue à la hausse pour passer maintenant à 80000 FCFA.
, aux fins de lever les doutes quant à sa bonne foi, a assuré que les augmentations avancées sont les sommes nettes à percevoir et qui s’ajouteront intégralement sur les bulletins de salaire. Sur les échéances prévues, la première augmentation devra être effective à la fin du mois de mai 2022 après le passage d’une loi des finances rectificatives (LFR) et la seconde tranche sera virée dès janvier 2023.
Sur le point concernant les décisionnaires, le gouvernement annonce qu’un décret sera pris pour changer le statut des décisionnaires pour pouvoir les intégrer dans la fonction publique. Ainsi, les syndicats du G5 ont jugé nécessaire de lever leur mot d’ordre séance tenante, là où le Saems et le Cusems attendent l’avis de leurs bases. Ce qui laisse présager la fin définitive de la grève, qui a tenu en haleine élèves et parents pendant près de trois mois.
Il faut ajouter qu’une autre rencontre est prévue le 3 Mars 2022 entre le MEN et le G7 pour discuter des autres points.