Crise politique : Le patron de « Jeune Afrique » dévoile le plan de Macky Sall

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de "Jeune Afrique" a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. "Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut". De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. "Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ». Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ». Mais le patron de "Jeune Afrique" pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. « Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué.

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de « Jeune Afrique » a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. 

Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. « Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut ». De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. « Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ».
Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. 
Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». 
Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ».
Mais le patron de « Jeune Afrique » pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. 
« Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué. 

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