Crise Burkinabé: les points non négociables des membres du CNT

Dernière minute: Burkina: Le Général Gilbert Diendéré accepte de rendre le pouvoir au président déchu, Michel Kafando

Le marathon des négociations en vue de la résolution de la crise burkinabé se poursuit à l’hôtel Laico sis à Ouaga 2000. Le président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall et son homologue béninois, Yayi Boni continuent de recevoir les différentes parties de la tension. La tendance majoritaire opte déjà pour le report des élections et le retour de l’équipe de transition. Les députés de la transition sont catégoriques. Ils ont estimé non négociable : «Le principe du retour du président Kafando, la continuité de la transition et les élections à bonne date».

Depuis son arrivée en terre des hommes intègres, point de repos pour Macky Sall. Le négociateur en chef de la CEDEAO et le président du Benin, Yayi Boni sont à pied d’œuvre pour recoller les morceaux. A cet effet, c’est une série de rencontres qui est ainsi au programme. Le groupe des médiateurs a été le premier à être reçu, il s’en est suivi les membres du Comité National de Transition. Une rencontre entrecoupée par la séance de travail entres les diplomates occidentaux et le médiateur de la CEDEAO. La société civile a elle aussi été reçue avant que cela ne soit le tour des alliés de l’ancien régime déchu en octobre 2014.
 
Pour les membres du Comité national de transition, il faut impérativement le retour de Michel Kafondo et la tenue des élections dans un délai raisonnable. «Les présidents Macky Sall et Yayi Boni sont là pour nous aider à trouver un compromis. Mais il y a des éléments fondamentaux que nous ne pouvons pas occulter notamment le principe du retour du président Kafando, la continuité de la transition et les élections à bonne date. Ces trois points ne sont pas négociables», a déclaré le président du Groupe parlementaire Liberté démocratie et justice, Jean Hubert Basier.
 
Le député de la Transition a fait savoir que «le président Macky Sall est en train d’écouter tout le monde. Il nous a encouragé à agir sur le terrain dans le sens de l’explication, de la compréhension mutuelle. Il nous a promis qu’il fera tout pour que le Burkina puisse retrouver le chemin de la légalité, la paix mais surtout que les militaires retournent dans les casernes. La politique ce n’est pas la place des militaires».
 

Jean Hubert Basier d’insister : «il faut un retour du président Kafondo,  il faut que la dynamique de la transition soit préservée et que les élections puissent se tenir à bonne date. Il faut que le peuple puisse aller aux élections en paix, dans la sécurité et la dignité». Il s’est expliqué sur l’absence du président du CNT, Chérif Mounima SY qui, selon lui, due à des raisons de sécurité

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