En soi, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) est une institution utile. À travers l’exposé des motifs, souligne Malick Diagne, spécialiste en décentralisation, qui défend cette thèse, « il apparaît une volonté politique fortement appuyée de mieux encadrer les politiques publiques locales et de faire franchir à la décentralisation une nouvelle étape ».
Mais cette volonté qui transparait ne suffit pas. Il faudra la traduire en faits concrets. « Maintenant tout dépendra de ce que les hauts conseillers en feront. Il y a un enjeu de crédibilité qu’il faut gagner, relève Malick Diagne. Il y a un fort climat de suspicion et de défiance qu’il faut retourner. »
La belle est donc dans le camp d’Ousmane Tanor Dieng, qui dirige le Haut conseil, et des autres Hauts conseillers.
(Source : Enquête)
