Nombreux sont les pays européens et africains qui ont suspendus le vaccin d’AstraZeneca « par mesure de précaution« . Ces pays comme la Bulgarie, la Norvège, la République démocratique du Congo (RDC) ont tous interrompu leurs campagnes de vaccination ces derniers jours en raison de craintes liées à la sécurité. Interpellé sur la question lors de réception du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, hier au palais, le chef de l’Etat a une donné une réponse catégorique.
Pour le président Macky Sall, « il est essentiel d’écouter les experts médicaux. Et de ne pas laisser la passion prendre le dessus. Le Sénégal applique ce qu’on appelle une surveillance active des MAPI, l’étude des effets secondaires sur les vaccins« .
Aussi, poursuit-il, « de façon générale, sur tous les vaccins, il y a des effets secondaires. L’analyse de ces effets secondaires se fait au jour le jour et dans tous les districts sanitaires. Pour le moment, rien ne justifie, en ce qui nous concerne, l’arrêt de l’administration d’AstraZeneca, tout comme nous administrons Sinopharm le vaccin chinois« .
Le président Sall a autant précisé que le Sénégal est à la recherche de Spoutnik V et de Johnson and Johnson. « Le vaccin n’est pas une question politique, c’est une question médicale. Et s’il y a un candidat vaccin qui répond aux normes de sécurité et que notre pays adopte ces normes nous acquérons ce vaccin et nous l’appliquons à nos populations« , affirme Macky Sall.